La commission Mathiot doit rendre ses conclusions fin janvier sur les modalités du baccalauréat dont découlerait une nouvelle organisation du lycée : disparition/remise en cause des séries, réduction du baccalauréat à quatre épreuves terminales -d’après les premières annonces : un écrit de philosophie commun, un oral transversal, deux épreuves au choix des élèves-, généralisation du contrôle continu, semestrialisation des enseignements avec la perspective d’une annualisation du service des enseignants, enseignements « à la carte » -choix de modules en Seconde, combinaisons de disciplines majeures dès la classe de première-, réduction du volume d’heures d’enseignement disciplinaire… Cela signifierait la destruction du lycée et du baccalauréat comme diplôme national reconnu dans les conventions collectives et les statuts. Les contre-réformes du lycée et du baccalauréat envisagées par le ministre et son gouvernement et le « plan étudiants » s’inscrivent, tout comme la réforme du collège et du DNB, dans la poursuite de l’inversion de la hiérarchie des normes, l’accentuation de l’autonomie des établissement, et menacent des dizaines de milliers de postes, les disciplines, les options…
Les organisations syndicales et de jeunesse (FNEC FP-FO, SNESUP-FSU, SNES-FSU, CGT, SUD, UNEF, UNL, SGL, UNL SD) réunies le 10 janvier ont décidé d’appeler à la mobilisation le jeudi 1er février pour le maintien du baccalauréat comme diplôme national et premier grade universitaire et pour l’abandon du « plan étudiants ».
Le syndicat invite les personnels à se réunir en heure d’information syndicale ou en AG pour préparer la grève et prendre position contre ces nouvelles contre-réformes. Le bureau du syndicat peut vous aider et vous accompagner dans l’organisation de ces heures syndicales. N’hésitez pas à nous solliciter par mail à snfolc17@gmail.com.