La mobilisation contre les réformes du gouvernement dans l’Education et plus généralement contre la casse des services publics et les attaques contre les droits des travailleurs se poursuit. Mardi 5 février plus de 2000 personnes étaient mobilisées en Charente-Maritime (http://17.force-ouvriere.org/5-fevrier-plus-de-700-manifestants-a-saintes ). Mercredi 6 février, une trentaine de personnes se rassemblaient devant la Direction académique de La Rochelle pour la défense des AESH. Jeudi 7 février, 8000 fonctionnaires défilaient à Paris à l’appel de FO pour leur pouvoir d’achat et des services publics partout et pour tous. Samedi 9 février les manifestations de Saintes et de La Rochelle ont rassemblé 700 personnes. Dans plusieurs lycées du département, la bac blanc a été annulé ou perturbé, par la mobilisation des personnels.
Mobilisation dans les établissements : rassemblement devant le rectorat mercredi 6 mars à 12h
Le SNFOLC 17 invite les personnels à se réunir en AG et en heure d’information syndicale afin de formaliser leurs revendications et de discuter le moyen de les faire aboutir. C’est ce qu’on fait les personnels du lycée Mandela de Poitiers. Ils ont adopté un communiqué (à la fin de l’article) et invitent les personnels à se rassembler devant le rectorat de Poitiers le mercredi 6 mars à 12h pour revendiquer l’abrogation des réformes des lycées et du baccalauréat. Le SNFOLC 17 a d’ores et déjà proposé aux autres organisations syndicales du département d’adopter un communiqué commun qui rappelle les revendications communes et appelle à ce rassemblement dans la plus large unité possible. Nous vous appelons, en lycée comme en collège, à discuter avec vos collègues de la possibilité d’envoyer une délégation représenter votre établissement à ce rassemblement, et de nous en tenir informés.
Nous vous proposons aussi, comme l’ont déjà fait certains collègues des lycées, de vous emparer du Registre Santé et Sécurité au Travail, afin d’y faire apparaitre tout impact des réformes qui affecte votre santé au travail : menace ou annonce de suppression de poste, complément(s) de service, tensions en salle des professeurs… et de nous en informer. Cette démarche permettra aux représentants de la fédération au CHSCT de continuer à dénoncer ces réformes qui dégradent les conditions de travail des personnels et d’en revendiquer également l’abrogation dans cette instance.